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REFLEXIONS SUR UN MONDE DEVENU FOU

Signaler et souligner l'absurdité de la société actuelle d'ou le bon sens a été banni au profit de technocrates stupides et d'une monumentale conversion à l'égocentrisme de la population.

BIGARD, VOUS AVEZ DIT BIGARD ?

Le coup de gueule de Jean-Marie Bigard contre ces «petits malins ...

Ce printemps restera dans les annales ! après le virus du Covid 19, Bigard, Jean-Marie de son prénom, ancien humoriste devenu le grand guignol autoproclamé du peuple, se relance dans la politique. Avoir reçu moins de 1% des suffrages sur la liste de Marcel Campion aux municipales de Paris, notre illustre comique troupier, n'est visiblement pas découragé. Maintenant c'est du lourd ! Il nous informe que Macron lui-même l'appelle pour lui demander conseil ! Ce qui nous a valu cette vidéo digne d'un film d'horreur, où l'on voit, en très gros plan, sans doute pour donner plus d'ampleur au discours, un être manifestement alcoolisé, réclamer au chef de l'Etat, la réouverture des bars ! En des temps plus raisonnables médiatiquement, ça serait passé inaperçu. Mais la mode du "buzz" étant la triste base des réflexions idéologiques actuelles, ça n'est pas passé à la poubelle.

Le plus étonnant, c'est que, selon lui, le président de la République l'aurait rappelé pour lui confier cette décision historique :

 "Vous avez raison. Je trouve ça génial. Nous allons faire un putain d'échéancier, comme je l'avais demandé".

J'imagine parfaitement ces propos de la part de notre président au point d'être un peu étonné, voire déçu, qu'il n'ait pas ajouté un bon : "on va se bouger les couilles !", beaucoup plus "Bigaresque"...

Manifestement émoustillé par son influence sur Emmanuel Macron, il a ensuite fait cette déclaration dont l'importance n'échappera à personne et qui concerne son prochain spectacle :

"je vais faire un streaming, j'arrive avec un verre de Ricard, j'ai un petit tabouret avec un téléphone rouge au cas où Emmanuel Macron appellerait. il n'est pas exclu qu'il m'appelle..."

Au-delà de l'aspect délirant de la situation, un point  est beaucoup plus gênant. Bigard prétend représenter le peuple et le défendre. Là, je dis stop ! le peuple a assez de difficultés comme ça, nul besoin d'en rajouter. Y te demande rien le peuple, fout lui la paix ! Soit conscient que ce peuple a un niveau intellectuel lui permettant de faire la différence entre un guignol émettant des flots de vulgarité pour le défendre et ses vrais défenseurs qui luttent chaque jour, qu'ils soient ouvriers, employés, syndicalistes, défenseurs des droits de l'homme, associations ou toute autre personne engagée, souvent depuis bien des années, dans la défense des droits et acquis du peuple.

Le peuple se défend depuis des siècles, avec ses moyens, ses insuffisances, ses outrances, mais une chose est sûre ; Le peuple n'a jamais eu besoin de bouffons pour lutter ! Et pour s'en convaincre il suffit de lire ou relire Zola ou Victor Hugo qui était conscient d'une certaine apathie du peuple dans sa désespérance de meilleurs lendemains :

"Pour Hugo la mission de l’art est bien de « réveiller le peuple », c’est-à-dire de le sortir de la torpeur où le maintiennent le mensonge, la propagande, la peur, la lâcheté, la compromission, la facilité, l’art officiel.
Lire la suite sur : https://www.etudes-litteraires.com/dissertation-hugo-reveiller-le-peuple.php"

Les gens qui défendent le peuple ne sont pas des opportunistes en mal de promotion, ils y consacrent beaucoup de leur temps libre et n'ont pas besoin de vociférer des tonnes de grossièretés pour se faire entendre ! Ils sont dignes et beaucoup plus courageux que vous M.Bigard. Passez votre chemin, n'est pas Coluche ni Besancenot qui veut, il faut du talent, ce talent que vous avez gâché en choisissant la plus crade des vulgarité pour illustrer vos idées, quel gâchis !!

Les humoristes, les vrais, de Fernand Reynaud à Bedos en passant par Desproges et bien d'autres n'avaient pas besoin de placer " bite, couilles, chatte" à chaque phrase pour être entendus et applaudis car ils savaient que leur message pouvais être compris sans y ajouter de consternants artifices, la finesse est un art, la vulgarité gratuite, une tare !

Pour conclure, attention, danger, les cons ( à dose infime, la vulgarité est supportable...) veulent prendre le pouvoir, il faut être vigilant et se battre contre ce nivellement par le bas de notre culture, le peuple mérite mieux !

 

 

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